Le procureur de la République de Paris a indiqué mardi que la piste accidentelle était privilégiée après l'incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris, ajoutant que "rien ne va dans le sens d'un acte volontaire".
"Cinq entreprises intervenaient sur le site. Dès aujourd'hui, ont débuté des auditions d'ouvriers d'employés de ces entreprises. Une quinzaine sont prévues. Ils sont une quinzaine à être intervenus, à avoir été présents hier", a précisé Rémy Heitz lors d'un point presse devant Notre-Dame de Paris, ajoutant que la direction de la police judiciaire parisienne mobilisait près de 50 enquêteurs sur cette enquête.
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Le procureur a expliqué qu'il y avait "eu une première alerte à 18h20 suivie d'une procédure de levée de doutes mais aucun départ de feu n'a été constaté". "Il y a eu une deuxième alerte à 18h43, et là, le feu a été constaté au niveau de la charpente. Entre temps, l'église avait été évacuée puisqu'une messe avait débuté peu avant". Les investigations seront "longues complexes", a prévenu Rémy Heitz, mais a-t-il promis "tous les moyens sont mis en oeuvre pour arriver à la vérité, pour connaître l'origine de ce terrible incendie".