Une semaine après l’agression d’un maire d'une petite commune de Gironde, un suspect a été placé en garde à vue mercredi matin, selon les informations recueillies par Europe 1. Il est interrogé dans l'enquête sur l'agression subie par le maire de Saint-Philippe-d’Aiguille, près de Libourne, frappé au visage mardi 4 août. Son ADN aurait été identifié sur place. L'enquête se poursuit néanmoins à la recherche d'autres personnes impliquées dans cette affaire.
Des personnes "extrêmement alcoolisées"
Philippe Becheau, maire de cette commune de quelque 400 habitants à l'est de Libourne, avait été alerté vers 22h30 par des voisins se plaignant du bruit sur la place du village, d'un groupe de personnes écoutant de la musique trop forte.
L'édile, après avoir fait état de sa qualité de maire, a demandé à la vingtaine de personnes présentes de baisser le volume, ce qui a été fait, avait-il précisé sur CNews. "Ils étaient extrêmement alcoolisés", décrivait-il, disant ne pas les connaître.
Cinq jours d'ITT
Sentant la situation mal tourner, l'édile est parti mais a chuté. C'est à ce moment-là qu'un homme l'a frappé, en dépit des efforts faits par une autre personne pour maîtriser l'agresseur. Le maire s'était vu prescrire cinq jours d'ITT (incapacité totale de travail).