La direction de Smovengo peut (probablement) pousser un grand ouf de soulagement. Et cela sans attendre le 21 septembre. C’est en effet à cette date que le syndicat mixte Autolib’ et Vélib’ Métropole (SMAV) doit décider de résilier ou non le contrait qui le lie à l’opérateur pour le service Velib’. Après d’énormes difficultés pendant plusieurs mois, il semble que désormais, la mairie de Paris se satisfasse de l’état du service. "Aujourd’hui, on n’a plus de raison de résilier le contrat avec l’opérateur Smovengo", assure ainsi à Europe 1 Christophe Najdovski, l’adjoint aux Transports de Paris.
"Smovengo a fait les efforts nécessaires". Reste à savoir si le SMAV suivra, le 21 septembre, l’avis de la maire de Paris. Mais ses membres devraient partager le même constat. "Smovengo a fait les efforts nécessaires que nous lui avions demandés pendant l’été", affirme Christophe Najdovski, en première ligne sur cette question. "Nous avons 40.000 courses qui sont effectuées au quotidien là où nous étions à 10.000 courses au mois de juin", relève l’élu écologiste.
Smovengo "ne remplit pas encore les objectifs". Pour autant, tout n’est pas encore rose pour Smovengo. "Comme le compte n’y est pas, par rapport aux obligations contractuelles, il y aura malgré tout des discussions sur l’application de pénalités financières à la société Smovengo", prévient Christophe Najdovski. "Parce que cette société n’a pas rempli les objectifs du contrat et ne les remplit pas encore aujourd’hui."
"Beaucoup d’utilisateurs au quotidien reviennent vers Velib’". L’élu se veut tout de même résolument optimiste. "L’objectif, c’est de faire en sorte que d’ici la fin de l’année, on ait un système qui soit pleinement rétabli", explique-t-il. "Et en tout cas aujourd’hui, il y a beaucoup d’utilisateurs au quotidien qui reviennent vers Velib’. Et ça c’est plutôt de bon augure."