La SNCF "est un peu dans la même situation que les personnes qui ont eu une maison inondée : ils y reviennent et ils ont des travaux à réaliser. On va être dans cette situation sur les voies pour vérifier les installations, faire des réparations, mais aussi sur les trains car certains ne peuvent pas être entretenus donc ça va prendre du temps de pouvoir réparer, de pouvoir faire cette maintenance, avant de pouvoir avoir une circulation normale sur l'Ile-de-France", a expliqué samedi à la presse Alain Krakovitch, directeur général SNCF Transilien, en gare d'Austerlitz.
"2.000 personnes dans les services de maintenance." Mais "ce qui est sûr, c'est avant cette reprise, il faudra vérifier toutes les installations", a-t-il précisé, sans pouvoir "définir à ce stade" le coût de ces intempéries. Selon Didier Bense, directeur général SNCF Réseau Ile-de-France, la SNCF a "1.500 gilets rouges dans toutes les gares d'Ile-de-France, 2.000 personnes dans les services de maintenance qui travaillent sur l'ensemble des voies pour accélérer cette reprise en service dans de bonnes conditions". Le trafic est "encore critique" et "on est aujourd'hui toujours sur des opérations de surveillance voire de dépose d'installations car la nappe phréatique suit le niveau de la Seine avec un ou deux jours de retard donc on subit encore la montée des eaux", explique-t-il.
Les rails du RER C sous 4 mètres d'eau. Une fois que les eaux seront retirées, la remise en état des installations pourra débuter. "Il nous faudra environ 48h mais à partir d'un délai que je ne peux pas préciser aujourd'hui car les prévisions de décrue sont à ce stade imprévisibles", déplore Didier Bense, qui fait état d'une "une ligne C dont le rail est 4 mètres au dessous du niveau de la Seine. Cette ligne, dans la section interrompue, est composée de 5 km de tranchées et 2 km de tunnels.