Alors que 20.000 personnes ont été évacuées depuis le début de la montée des eaux en France, Olivier Grinon, le secrétaire départemental du Secours Populaire de l'Essonne, lance un appel à la solidarité. Son département a, vendredi encore, les pieds dans l'eau. "Les inondations, c'est terrible. Matériellement et humainement. L'eau emporte tout et ce que ça n'emporte pas, ça le dégrade. Ça emporte aussi votre vie, vos souvenirs, vos photos, vos meubles. Pendant quelques jours, on va encore vivre dans l'urgence", explique-t-il vendredi sur Europe 1. "Mais ensuite il va falloir reconstruire. Et ça, ça peut prendre des mois ou des années."
Un appel aux dons financiers. "En urgence, on a besoin d'argent", assure-t-il. "Immédiatement, on a besoin d'acheter du matériel, des matelas, des couvertures, des bottes, des kits d'hygiène, de l'eau, des nettoyeurs haute-pression", énumère Olivier Grinon. Quant à savoir si apporter soi-même une couverture ou un matelas peut aider, le secrétaire départemental du secours populaire hésite. "Quand on nous donne un objet précis, ce n'est pas forcément adapté à la situation et à nos besoins. Le mieux, c'est vraiment de donner de l'argent."
"Il n'y a pas de petit geste." Tout compte, rappelle Olivier Grinon. Même les petits gestes de solidarité. "Nos bénévoles du secours populaire sont eux aussi touchés par les inondations, il ne faut pas l'oublier." Tout le réseau du secours populaire s'est mobilisé dès les premières alertes. Les 1.200 structures ont mis à disposition des départements les plus impactés des moyens financiers. "Mais on compte sur le soutien de chacun. Jeudi par exemple, il n'y avait plus d'électricité dans certains endroits. Quelqu'un s'est occupé de charger les téléphones portables qui sont le dernier moyen de communiquer parfois."
>>Europe 1 s'associe au Secours Populaire : faites-vos dons en cliquant ici ps://www.secourspopulaire.fr/don?urgence=11991&o=H03#.V1BTnfmLS71