L'eau continuait de monter, jeudi, dans le centre de la France, région frappée par de fortes intempéries. A Nemours, en Seine-et-Marne, les 3.000 habitants du centre-ville ont dû être évacués, mercredi soir. Jeudi, 5.000 personnes ont également quitté leur domicile à Longjumeau et à Viry-Châtillon, dans l'Essonne. Pour les victimes, "il faut d'ores et déjà penser à l'indemnisation", a expliqué l'avocat Roland Perez dans le Grand direct de l'actu, jeudi sur Europe 1.
Emporter les papiers essentiels. "Si vous êtes évacués, n'oubliez pas de partir avec vos bijoux, vos montres, ce qui est important, évidement", préconise Roland Perez. "Mais il faut aussi penser aux papiers, le contrat d'assurance notamment, et aux factures, qui établissent la valeur de vos biens".
Faire un premier inventaire. "Avant même la publication d'un arrêté de catastrophe naturelle, il faut commencer à faire l'inventaire des dégâts", explique l'avocat. Prendre des photos, des vidéos : accumuler les preuves des dommages constatés. Il faut ensuite prendre contact avec son assurance, selon Roland Perez. "Plus vite vous le ferez, plus vite vous pourrez être indemnisés, au moins par provision." Si les dégâts sont trop importants, l'avocat conseille de demander la désignation d'un expert pour chiffrer le montant de l'indemnisation.
Bien négocier son contrat. "Dans les contrats multi-risques habitation, il y a toujours une franchise", indique l'avocat. A minima 380 euros, à retirer du montant de l'indemnisation. "Selon votre contrat, un coefficient de vétusté peut également être appliqué pour vos biens", poursuit-il. Attention également au moment de négocier son assurance auto : "Si vous n'avez pas d'assurance tous risques mais juste une garantie responsabilité civile, vous ne serez pas indemnisé en cas d'inondation." A noter enfin que les plantations, les arbres et le gazon ne sont jamais pris en compte dans l'indemnisation.