Les chances de retrouver vivante une femme de 64 ans disparue lors de pluies torrentielles dans le Gard samedi sont très faibles, a indiqué dimanche à l'AFP le préfet du Gard Didier Lauga, mais les recherches se poursuivent. "Le bilan humain reste le même, on a toujours cette personne disparue qu'on n'a toujours pas retrouvée, plus le temps passe plus on est pessimiste quant à sa survie. Il faudrait un miracle pour qu'on la retrouve vivante maintenant", a-t-il déclaré.
Plusieurs équipes de gendarmes arpentent les berges de l'Hérault
Une aide-soignante de 64 ans a disparu alors qu'elle était dans sa voiture à proximité de Pont-de-l'Hérault, une localité du Gard alors que des pluies diluviennes avaient fait gonfler brusquement les cours d'eau dont l'Hérault.
Une équipe cynophiles ainsi que plusieurs équipes de gendarmes arpentent les berges de l'Hérault dimanche profitant de l'accalmie des intempéries dans cette zone montagneuse qui n'est désormais plus en vigilance rouge ni orange. "On est dans une situation de retour à la normale. La question des crues est désormais derrière nous", a indiqué le préfet qui a toutefois parlé de dégâts matériels, notamment dans la commune de Valleraugue.
En raison des intempéries, le réseau de distribution d'eau a été affecté et de l'eau potable est en train d'être acheminée par des véhicules 4x4 vers Valleraugue et Saint-André de Majencoules, ont précisé la sécurité civile et la préfecture. À Anduze, une ville de 3.400 habitants dans la même zone, le Gardon a fortement baissé et retrouvé son cours normal et les habitants de quartiers impactés par les pluies et la crue terminaient le nettoyage de la boue laissée par les flots, selon des journalistes de l'AFP.