(Illustration). 1:25
  • Copié
Yoenn Madec, édité par Gauthier Delomez / Crédits photo : JULIEN DE ROSA / AFP
Depuis le début de la quinzaine olympique, les Parisiens qui ont fait le choix de rester dans la capitale sont gagnés par l'euphorie contagieuse de l'événement. Europe 1 s'est rendue dans les rues de la ville pour recueillir les avis de certains habitants qui profitent de cette ambiance apaisante.

Short, lunettes de soleil et grand sourire, Marc a tout l'air d'être en vacances. Pourtant, ce quadragénaire parisien rentre du travail, ravi de l'ambiance qui s'est emparée de la capitale ces derniers jours en parallèle des Jeux olympiques.

"Les gens sont plus heureux. On se sent plus en sécurité parce qu'il y a beaucoup plus de policiers dans la rue. Franchement, c'est beaucoup mieux !", savoure-t-il. "On nous avait annoncé l'enfer en tant que Parisien. Finalement, c'est un petit paradis", poursuit-il au micro d'Europe 1.

Un petit paradis dans lequel il raconte se déplacer rapidement en transports en commun. "Toutes les stations fermées ne me concernent pas , donc je gagne beaucoup de temps pour aller à mon lieu de travail. Je suis vraiment le Parisien heureux", conclut Marc.

Propreté des rues

Comme lui, les habitants sont gagnés par cette douce euphorie olympique. Une bonne ambiance qui étonne Gianni, étudiant installé à Paris depuis deux ans. "J'ai jamais vu Paris aussi cool !", s'enthousiasme le jeune homme. "C'est plus festif, les gens ont moins de problèmes en tête, ils sont moins aigris. Je trouve cela beaucoup mieux, les enfants sortent avec leurs parents, devant la tour Eiffel il y a plein d'animations, d'événements", détaille-t-il.

La propreté des rues est un autre point notable qui retient l'attention de Nathalie. "Ils ont quand même fait un bon gros ménage. C'est beaucoup plus propre, beaucoup plus nettoyé, ils ont un peu traité les rats... Donc, on profite un peu de ça nous-mêmes", affirme cette Parisienne.

Le revers de la médaille pour cette mère de famille de retour des courses, c'est l'augmentation des prix. L'exemple parlant est celui du ticket de métro qu'elle paie 4 euros pendant les Jeux olympiques au lieu de 2,15 euros habituellement.