Pour les élèves de terminale, l'heure du choix a sonné. La plateforme Parcoursup a été lancée mercredi et restera ouverte jusqu'au 10 mars. Les futurs étudiants disposent donc d'un peu moins de deux mois pour y remplir une liste de 10 formations qu'ils souhaiteraient intégrer en septembre prochain. Une première vague de stress avant l'attente fatidique des résultats, dans quelques mois.
"On en parle pas mal chez moi. Surtout que je suis l’aînée, donc c’est encore quelque chose d’inconnu à la maison. Les parents sont stressés aussi...", raconte Chloé, élève parisienne de terminale, au micro d'Europe 1. Elle vise des écoles de commerces, et le simple fait de remplir ses vœux sur la plateforme Parcoursup l’angoisse déjà depuis plusieurs semaines.
"Ils disent 'Parcoursup je verrai'"
Même son de cloche du côté d'Eva, qui choisira, elle, des prépas littéraires et des licences de lettres. Elle n’a pas encore renseigné ses vœux, mais comme de nombreux lycéens, elle redoute déjà les réponses qui tomberont à partir du 19 mai. "J’ai peur de ne pas avoir ce que je veux vraiment, et de devoir faire un truc qui m’intéresse moins...", explique-t-elle la voix serrée.
Roman, lui, n’est pas particulièrement stressé. Depuis le début du lycée, il enchaîne les excellents bulletins scolaires, et ne devrait donc pas avoir de mauvaises surprises. Mais autour de lui, il sent monter l’appréhension. "Ce n’est pas sujet très abordé et je pense que c’est parce que c’est stressant", remarque-t-il. Ses camarades de classes, un peu moins assurés, préfèrent souvent procrastiner. "Ils disent 'Parcoursup, je verrai' mais n'en parlent pas trop..."