Allan Knoll, le fils de Mireille Knoll qui a été assassinée à son domicile en 2018, était l'invité de Pascale de La Tour du Pin ce vendredi 1er novembre. Il s'est notamment exprimé, au cours de cet entretien, sur les tags antisémites retrouvés dans l'immeuble de sa mère et sur l'augmentation inquiétante des actes antisémites en France.
Après avoir évoqué l'inquiétude ressentie au sein de la communauté juive française dans un contexte de résurgence des actes antisémites, Allan Knoll s'est également confié sur la tragédie de la disparition de sa mère. Il partage au micro d'Europe 1 sa difficulté de vivre après un tel drame.
>> A LIRE AUSSI - Antisémitisme en France : «Aujourd'hui, c'est devenu la normalité», déplore le comédien Philippe Lellouche
"On ne vit pas comme on devrait vivre"
C'est avec émotion qu'Allan Knoll a répondu à la question de Pascale de La Tour du Pin, l'interrogeant sur sa manière de vivre avec la perte douloureuse de sa mère. En 2018, Mireille Knoll avait été sauvagement assassinée à son domicile parce qu'elle était juive.
Si chaque individu est amené à voir disparaitre l'un de ses proches, a-t-il rappelé, cela "dépend de la façon dont le parent disparaît. Je ne me remets pas de la façon dont ma mère est partie". Mentionnant son frère également anéanti par le drame, il évoque la difficulté de vivre avec ce poids. Une douleur qui ne s'efface jamais : "On ne vit pas. On ne vit pas comme on devrait vivre".