Alors qu'il a été renvoyé devant le tribunal correctionnel en juillet prochain à la suite d'une altercation dans un bar la semaine dernière, l'ancien secrétaire d'État Jean-Vincent Placé reconnaît "des excès, de l'alcoolisme" et souhaite "présenter (ses) excuses", rapporte Paris Match mercredi dans une interview.
Aucune insulte raciste, selon Jean-Vincent Placé. L'ex-sénateur de l'Essonne le reconnaît auprès du magazine, "une chose est de boire trop, une autre d’être pris pour un pervers et un raciste." Jean-Vincent Placé nie avoir proféré des insultes racistes à l'égard de la jeune femme à qui il s'en est pris verbalement dans la nuit de mercredi à jeudi dernier ainsi qu'au videur "qui se fait appeler Vladimir et se prétend serbe. Lui m'a mis une gifle, mes lunettes sont tombées, elles se sont cassées en deux. L'outrage aux policiers est à replacer dans ce contexte d’énervement", précise-t-il.
De multiples excuses. Jean-Vincent Placé reconnaît néanmoins qu'"il y a eu des excès, de l'alcoolisme. J'assume le mot. C'est une maladie, l'alcoolisme." Il assure qu'il va se soigner. Conscient de "la honte et de l'indignité d'avoir été en état d'ébriété, d'avoir eu un comportement déplacé et inconvenant", Jean-Vincent Placé tient à présenter une nouvelle fois ses excuses. "Je le dois à ma famille auprès de laquelle je m'excuse aussi", a-t-il confié à Paris Match. Après avoir envoyé une lettre d'excuses au préfet de police, il assure vouloir "présenter (ses) excuses, arrêter de boire."
Ivre, Jean-Vincent Placé arrêté et placé en garde à vue :