L'enquête, ouverte après un signalement du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, est menée par le pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH), a précisé le parquet. Les investigations sont confiées à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
Aucun lien n'est établi avec l'Iran ou un autre pays étranger
Selon une source proche de l'enquête, aucun lien n'est établi avec l'Iran ou un autre pays étranger à ce stade. Aucun lien non plus n'est fait pour l'instant avec les données personnelles sensibles d'athlètes israéliens divulguées illégalement vendredi sur des réseaux sociaux. Dans cette affaire, l'Office anti-cybercriminalité (Ofac) français a engagé des actions pour obtenir leur retrait des supports concernés.
>> LIRE AUSSI - JO Paris 2024 : Israël avertit la France de menaces d'«attaques terroristes» iraniennes
Jeudi, Israël avait mis en garde la France contre des menaces potentielles "d'attaques terroristes" contre ses athlètes et ses touristes par des groupes soutenus par l'Iran pendant les Jeux olympiques de Paris. Israël avait également accusé jeudi l'Iran de "terrorisme numérique" visant à "susciter la peur" parmi la délégation israélienne aux Jeux de Paris. Tous les athlètes israéliens présents aux Jeux bénéficient d'une sécurité personnelle 24 heures sur 24 assurée par les unités d'élite de la police et la gendarmerie françaises, tant à l'intérieur du village olympique qu'à chaque sortie pour des épreuves.