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Louise Sallé / Crédit photo : Riccardo Milani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Une semaine avant l'ouverture des JO, c'est le début de la trêve olympique. Pour la célébrer, une messe a été organisée ce vendredi matin en l'église de la Madeleine, à Paris. Une tradition qui a d'autant plus de sens cette année, en raison des guerres qui touchent plusieurs régions du monde.

À sept jours de l'ouverture des JO de Paris 2024, c'est le début de la trêve olympique. Historiquement, celle-ci démarre une semaine avant les Jeux et se termine une semaine après. À Paris, cette trêve s'est ouverte ce vendredi matin par une messe célébrée en l'église de la Madeleine, en présence de la maire de Paris, de la ministre des Sports et du président du Comité international olympique. Qu'est-ce que cette trêve olympique signifie concrètement ?

C'est une période dite de paix observée depuis l'Antiquité pour que les combats cessent et que les affrontements entre nations se fassent dans le stade de façon encadrée et respectueuse. Cet appel est donc renouvelé à chaque JO. Une messe avait été organisée déjà lors des Jeux d'Athènes en 1896 et à Paris ce vendredi matin, c'est l'évêque de la capitale, Monseigneur Ulrich, qui l'a officiée. En commençant par la lecture d'un message du pape François : "Je souhaite donc que les Olympiades de Paris soient, pour tous ceux qui viendront de tous les pays du monde, une occasion de se découvrir et de s'apprécier, de faire tomber les préjugés, de faire naître l'estime là où se trouvent le mépris et la méfiance, l'amitié là où se trouve la haine", a récité Monseigneur Ulrich.

Des ambassadeurs de pays en conflit présents

Plusieurs ambassadeurs de pays en conflits étaient présents, comme l'a souligné Isabelle de Châtelet, directrice des Holy Games, le dispositif mis en place par l'Église de France pour les JO. "J'ai envie de souligner l'importance de la présence de l'ambassadeur d'Ukraine, d'Israël, de l'ambassadeur d'Iran, de la présence de Biélorusses par exemple, même si on sait bien sûr qu'on ne va pas mettre fin au conflit. En tout cas, c'est un appel qui, on l'espère, portera ses fruits et, au-delà, inviterait quand même à réfléchir sur la manière dont les nations s'affrontent sur des terrains aujourd'hui d'une extrême violence", a-t-elle déclaré.

À la fin de cette cérémonie, cinq colombes, le symbole de la paix, ont été lâchées pour s'envoler en direction des cinq continents.