Deux jours après son interpellation samedi, en marge de l'acte 4 des "gilets jaunes", l'ancien militant d'extrême-gauche Julien Coupat a écopé lundi d'un rappel à la loi, selon des informations d'Europe 1.
Une procédure "ridicule", dénonce son avocat. "Ils ont choisi la seule procédure leur évitant de soumettre ce dossier à un juge indépendant, et donc de subir une nouvelle humiliation publique via une relaxe annoncée", a commenté l'avocat de Julien Coupat, Me Jérémy Assous. "La procédure n’en est pas moins ridicule et les services de la DGSI sont une fois de plus désavoués", a-t-il estimé au micro d'Europe 1.
Placé en garde à vue. Samedi matin, en marge de l'acte 4 des "gilets jaunes", Julien Coupat avait été interpellé par la DGSI (direction générale de la sécurité intérieure), qui le suivait depuis plusieurs semaines. Le quadragénaire, ancien leader du "groupe de Tarnac", faisait partie des quelque 2.000 interpellations auxquelles a procédé la police en cette journée de manifestations dans toute la France. Après son placement en garde à vue pour "participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations", il avait été déféré dimanche devant le Parquet de Paris.