La cérémonie d'Hommage national aux Invalides réunira des politiques, mais surtout les proches des victimes et les blessés des attentats. Le soir du 13 novembre, Julien Pearce, journaliste à Europe 1, était présent dans la salle du Bataclan.
"Ce serait donner raison aux terroristes". Il revient avec Thomas Sotto sur les jours d'après et confie "ne pas être colère", comme certains proches de victimes qui se sont exprimés dans les médias. "Je n'ai aucune colère en moi, je n'en ai pas la force car cela demande de l'énergie". Etre en colère, pour Julien Pearce, cela reviendrait à "donner raison aux terroristes et qu'ils arrivent à leur fin". Daech a attaqué une jeunesse cosmopolite et ouverte, "ils veulent qu'on soit en colère et qu'on se divise", explique Julien Pearce.
Ne pointer personne du doigt. Le reporter d'Europe 1 s'est également exprimé sur sa volonté de ne jeter la faute sur personne. "Je n'ai pas envie de pointer du doigt les services de renseignements en disant 'ils n'ont pas fait leur boulot' car ils l'ont fait à 99%. Il y a toujours des failles". Et Julien Pearce n'en veut pas non plus aux familles des terroristes : "J'ai déjà rencontré des familles de djihadiste radicalisé et je connais leur peine et la souffrance qui est la leur".