La secrétaire d'État auprès de la ministre de la Santé a annoncé dimanche le lancement de "la cantine à 1 euro". Le dispositif s'adresse "notamment aux familles mono-parentales dont la maman ou le papa recherche un emploi et sont en dessous d'un certain seuil de ressources".
Faire en sorte que la cantine soit accessible à tous était l'une des promesses d'Emmanuel Macron. Cette question fait l'objet d'une mesure concrète du plan pauvreté avec "la cantine à 1 euro". Christelle Dubos, la secrétaire d'État auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, a annoncé ce dispositif dimanche dans les colonnes du JDD, évoquant "une mesure de bon sens".
Favoriser "la socialisation des enfants". "Je pense notamment aux familles mono-parentales dont la maman - ou le papa - recherche - un emploi et sont en dessous d'un certain seuil de ressources", précise Christelle Dubos sur Europe 1. "La cantine à 1 euro" permettra ainsi d'éviter "d'aller chercher les enfants tous les midis". Ils pourront "rester manger à la cantine, avoir un repas équilibré mais aussi bénéficier des activités et être avec leurs copains et copines". "C'est aussi de la socialisation pour les enfants", souligne la secrétaire d'État.
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Pas moins de 10.000 communes sont concernées par ce dispositif, principalement des villages ruraux qui n'ont pas les moyens de proposer des tarifs sociaux. Le dispositif annoncé par le gouvernement sera sur la base du volontariat pour les communes qui remplissent les critères. Dans ce cas, l'État apportera une aide de 2 euros sur un coût de 4,5 euros en moyenne par repas. La fédération des parents FCPE, qui défend la gratuité de la cantine pour tous, estime pour sa part que ce n'est "pas assez".