La CGT "appelle à une large mobilisation, le samedi 26 mai", dans le cadre de la journée d'action organisée notamment par plusieurs organisations syndicales, associatives et politiques, dont la France insoumise, a annoncé mercredi la centrale syndicale dans un communiqué.
"Urgence sociale". La CGT, qui avait jusqu'à présent refusé de se joindre à des journées organisées par La France insoumise, explique son ralliement à cette "marée populaire" par "l'urgence sociale" et assure rester "fidèle à ses principes d'indépendance". "Il s'agit de rassembler la jeunesse, les retraités, les salariés en emploi et hors de l'emploi, les précaires ainsi que toutes celles et ceux qui, solidaires des luttes en cours, ne sont pas encore engagés dans l'action", explique le syndicat dans son communiqué. "Compte tenu de l'urgence sociale, la CGT a pris la décision de construire cet appel avec d'autres organisations syndicales, associatives et politiques dans le respect des périmètres d'intervention et des prérogatives de chacune des organisations. La CGT reste ainsi fidèle à ses principes d'indépendance tout en favorisant l'expression du plus grand nombre de citoyens", ajoute-t-elle.
D'autres syndicats. Réunies le 3 mai à la Bourse du travail à Paris à l'initiative de l'association Attac, plusieurs organisations syndicales, politiques et associatives s'étaient mises d'accord sur le principe d'une manifestation le 26 mai pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité. Parmi elles, La France Insoumise, Solidaires, le Snesup FSU, le Syndicat de la magistrature, la Fondation Copernic, Femmes Égalité ou le NPA. Mardi, une source interne à la CGT, confirmant une information du Parisien, avait indiqué à l'AFP qu'une majorité d'organisations CGT avait approuvé la participation du syndicat à cette mobilisation, dans le cadre d'une consultation interne lancée début mai. Selon cette source, "78 organisations CGT ont donné leur aval, six se sont abstenues et six ont voté contre"