La conférence des évêques de France a rappelé samedi sa "politique de fermeté" menée contre les actes de pédophilie commis par des prêtres, après les accusations de "non dénonciation de crime" contre des responsables du diocèse de Lyon, dont le cardinal Barbarin. Dans un communiqué, "la Conférence des évêques de France tient d'abord à redire sa profonde compassion et son soutien aux victimes de tels actes". "Elle réaffirme la politique de fermeté menée par les évêques de France depuis plus 15 ans sur ces questions de pédophilie", poursuit le texte, en répétant sa "volonté de coopération complète avec la justice" et en assurant le cardinal Barbarin "de son soutien et de ses prières".
Une enquête ouverte pour non-dénonciation de crime pédophile. Le parquet de Lyon a ouvert une enquête préliminaire sur des accusations de "non-dénonciation de crime" et de "mise en danger de la vie d'autrui" émanant de victimes d'un prêtre, poursuivi pour des agressions sexuelles il y a plus de 25 ans, et qui mettent en cause des responsables du diocèse de Lyon, dont le cardinal Barbarin. Elle a été ouverte à la suite d'un signalement de victimes, mettant en cause plusieurs responsables du diocèse, parmi lesquels le cardinal Philippe Barbarin, qu'elles accusent de ne pas avoir dénoncé à la justice les agissements passés de ce prêtre.