Selon le journal L'Essor de la Gendarmerie nationale, la famille du colonel Arnaud Beltrame, mort sous les coups d'un terroriste dans un supermarché de Trèbes, dans l'Aude après s'être substitué à une otage en mars dernier, n'autorisera pas les municipalités dirigées par le Front national à donner le nom de l'officier à une rue. La mère et le frère du colonel défunt ont toutefois démenti l'information un peu plus tard jeudi.
"Mon fils appartient à tous les Français. C’est du grand n’importe quoi cette histoire", souffle Nicolle, la maman, dans Le Parisien. "De toute manière, qui sait si dans deux ans ou cinq ans les mairies seront toujours tenues par le FN ?", poursuit-elle. "Son acte n’était pas politique, les hommages qui lui sont rendus ne doivent pas l’être non plus", abonde dans le journal le frère du héros.
Une quarantaine de communes lui ont déjà rendu hommage. Une quarantaine de communes a déjà décidé d'utiliser le nom de celui qui a reçu le grade de commandeur de la Légion d'honneur pour baptiser rues, squares et autres établissements scolaires. Mais dans le cas des municipalités frontistes, comme Hénin-Beaumont, la famille d'Arnaud Beltrame ne donnera pas son autorisation.
Si la dénomination d'une voie publique relève d'une décision du Conseil municipal, c'est la famille du défunt qui prend la décision finale, comme le rappelle L'Essor.