La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Riom doit se pencher mardi sur le fond d'une demande de remise en liberté de la mère de Fiona, fillette morte en 2013 mais dont le corps n'a jamais été retrouvé.
Les deux tiers de sa peine écoulés. Le 26 novembre dernier, Cécile Bourgeon avait été acquittée partiellement du chef de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur sa fille de cinq ans, tandis que son ancien compagnon Berkane Makhlouf était, lui, condamné à 20 ans de réclusion pour ces mêmes faits.
La cour d'assises du Puy-de Dôme l'avait simplement condamnée à cinq ans de prison pour quatre délits, notamment "non-assistance à personne en danger" et "dénonciation de crime imaginaire" pour avoir monté le scénario de sa disparition dans un parc de Clermont-Ferrand, le 12 mai 2013. Cécile Bourgeon a été incarcérée dès septembre 2013. Elle a donc effectué les deux tiers de sa peine et peut demander une libération anticipée.
Rejugés en appel. Mais devant le verdict bien en-deçà de ses réquisitions, le parquet général avait annoncé qu'il interjetait appel pour la mère de la fillette et son ancien compagnon qui seront rejugés devant une autre juridiction courant 2017.