Une enquête ouverte pour "vol et recel d'organes d'animaux", après la découverte de mutilations sur une carcasse de cheval, a été classée sans suite dans la Loire, des expertises ayant exclu toute intervention humaine, a-t-on appris jeudi auprès des gendarmes. L'affaire était survenue à la mi-août à Sainte-Colombe-sur-Gand, dans le nord du département, alors que les cas de mutilations de chevaux se multipliaient dans plusieurs régions de France.
L'action de petits rongeurs ou d'un blaireau
Le rapprochement avait d'ailleurs été fait par les gendarmes, chargés de l'enquête par le parquet de Roanne, mais des analyses de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) ont exclu toute intervention humaine, accréditant plutôt la thèse d'une action animale nécrophage sur la carcasse du cheval.
Les mutilations, qui pouvaient avoir une apparence rituelle (oreille coupée, œil retiré et museau tranché), résulteraient de petits rongeurs ou d'un animal de plus grosse taille tel que le blaireau, a-t-on précisé de même source, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. Le parquet a donc classé l'enquête sans suite.
Le mystère plane sur les autres mutilations
Décédé de mort naturelle le 14 août, l'animal était entreposé dans un pré, sous une bâche, dans l'attente d'être conduit à l'équarrissage, lorsque trois jours plus tard, son propriétaire avait découvert ces mutilations post-mortem.
Le mystère demeure entier, en revanche, sur les nombreux autres équidés tués et mutilés ces derniers mois, en particulier ces dernières semaines, dans une vingtaine de départements.