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Mathieu Priore / Crédits photo : PHILIPPE HUGUEN / AFP
Alors que l'automne bat son plein, de nombreux amateurs et experts du fungus, nom scientifique du champignon, arpentent les forêts à la recherche de ces derniers. Mais en 2023, l'ANSES, l'Agence nationale de sécurité sanitaire, a enregistré plus de 1.400 cas d'empoisonnement aux champignons, notamment en novembre. Quelles précautions indispensables doivent être prises pour une cueillette sans danger ?

Avec plus de 400 intoxications déjà recensées, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation nous alerte sur les dangers de la consommation de ces champignons cueillis dans la nature. Alors si on salive déjà à l'idée de se faire une petite fricassée de cèpes ou une petite fricassée de girolles, redoublez de précautions.

Attention, premier écueil : ne pas se fier aux applications de reconnaissance. En cas de doute, demandez conseil à un pharmacien ou à une association de mycologie, comme l'explique Sandra Sino Tellier, de l'ANSES. "On a pu voir que certaines applications se trompaient et pouvaient confondre un champignon toxique avec un champignon comestible. Et ça, c'est un risque de consommer des champignons toxiques qui peuvent parfois conduire jusqu'en réanimation, voire au décès."

Bien cuire les champignons

Autre précaution importante, le choix du contenant : il vaut mieux se munir d'un panier en osier plutôt que de sacs plastiques qui accélèrent le pourrissement. Choisissez par ailleurs un lieu de cueillette éloigné des bords de route ou des décharges, car les champignons absorbent tous les polluants. Une fois en cuisine, cèpes, bolets, morilles ou autres chanterelles cueillies dans la nature ne doivent jamais être mangés crus. Il faut cuire chaque espèce séparément et au moins 20 minutes.

Enfin, dernière précaution, les jeunes enfants, les seniors et les femmes enceintes ne doivent pas en consommer.