La SNCF annonce lundi "un trafic quasi normal" sur l'axe atlantique, "avec un peu plus de 90% du trafic assuré", alors que les agent ont repris "normalement" le travail au centre de maintenance de Châtillon, touché par plusieurs jour de grève depuis le 21 octobre. "Il y aura neuf TGV Atlantique sur dix toute la semaine et le trafic sera normal la semaine prochaine", a indiqué une porte-parole de la direction. Selon la SNCF, "la grève est complètement finie au technicentre de Châtillon (Hauts-de-Seine). On a du retard à rattraper. Aujourd'hui, tout le monde est au travail. Il n'y a pas de soucis sur le nombre de trains révisés et la qualité du travail fourni".
SUD-Rail attend des réponses "claires et précises"
La situation est également normale dans les autres technicentres, a-t-on ajouté. Le syndicat SUD-Rail a indiqué de son côté que les agents avaient "débrayé à 9 heures au technicentre du Landy" (maintenance des TGV de l'axe Nord, Eurostar et Thalys), tandis qu'une assemblée générale avait été organisée au technicentre sud-est européen (TGV de l'axe Sud-Est). SUD-Rail "a rencontré vendredi la direction Voyages", avec laquelle "une table ronde intersyndicale est prévue mercredi après-midi" pour évoquer la situation de "l'ensemble des technicentres TGV", a déclaré Erik Meyer, secrétaire fédéral. "Les trois technicentres qui ont débrayé ont constitué des cahiers revendicatifs. On a présenté toutes ces revendications à la direction Voyages. On attend des réponses claires et précises. Les grandes problématiques sont les salaires, le pouvoir d'achat, le déroulement de carrière, les perspectives et les conditions de travail", a-t-il précisé.
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Le 21 octobre, une grève sans préavis avait été lancée par 200 des quelque 700 salariés du technicentre de Châtillon, en réaction à un projet de la direction de supprimer 12 jours de repos supplémentaires par an prévus pour compenser le travail de nuit et de weekend de ces agents qui perçoivent de bas salaires. Le retrait du projet dès le lendemain n'avait pas permis d'apaiser les grévistes qui réclamaient un paiement des jours de grève et une prime, refusés par la direction, ou encore de meilleures conditions de travail. Le trafic avait été très perturbé la semaine dernière, avec jusqu'à 70% des TGV supprimés pendant plusieurs jours, en pleines vacances scolaires.