Plusieurs dizaines de producteurs laitiers liés au groupe Lactalis se sont rassemblés vendredi devant l'usine de Craon, en Mayenne, dont la production de poudre de lait infantile est à l'arrêt depuis la découverte d'une contamination à la salmonelle.
Pour des garanties sur le prix du lait. Répondant à l'appel de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) et des jeunes agriculteurs (JA), les éleveurs "exigent la transparence sur la crise sanitaire qui touche des nourrissons" et demandent des garanties sur le prix du lait, alors que des négociations sont actuellement en cours entre les industriels et la grande distribution. "Compte tenu de l'image détériorée du groupe Lactalis à la suite de cette crise sanitaire, qui a eu des effets dévastateurs, nous voulons l'assurance qu'elle n'aura pas d'incidence sur la définition du prix payé aux producteurs", a dit à Reuters Philippe Jehan, président de la FDSEA.
« On est pas responsable on ne doit pas payer cette crise » « C’est la 1er fois que #Lactalis reçoit des représentants syndicaux au cours d’un rassemblement » Philippe Jehan pdt @fdsea53#Mayenne#Craonpic.twitter.com/7H7aYVdHBP
— France 3 Mayenne (@Whitnezz) 19 janvier 2018
250 salariés au chômage technique. Ce dernier s'est félicité qu'Emmanuel Besnier, le PDG de Lactalis, assume "la responsabilité" de cette crise, écartant une contamination liée à un élevage. Depuis l'arrêt de la production de poudre de lait à Craon, où 250 personnes ont été placées au chômage technique, l'ensemble de la collecte destinée à cette usine a été maintenue mais dirigée vers d'autres sites du groupe.