Près de 800.000 collégiens passent jeudi et vendredi le diplôme national du brevet. Les écrits démarrent jeudi après-midi avec les mathématiques et la physique-chimie et se poursuivront vendredi par l'histoire-géographie, l'enseignement civique et le français. Un examen d'une utilité relative au vu de la large majorité qui le décroche. Mais il reste cependant le premier round en matière de passages d'épreuves.
"Préparation avant le Bac". Depuis 1947, année de sa création, le BEPC valide les connaissances acquises au collège. Et ce en sept heures d’écrit sur deux jours ainsi qu'un oral d'un quart d'heure, avec à la clé l'obtention possible d'une mention. Il existe aussi désormais une cérémonie officielle de remise des diplômes, organisée en octobre.
Pour Shainez et Sarah, élèves de troisième à Sèvres, cette première expérience d'examen génère une certaine pression : "Vu que c'est le premier examen qu'on passe, pour moi, c'est important de l'avoir. Parce que si je ne l'ai pas, c'est la honte quoi ! C'est important, comme ça, on est préparées pour plus tard", explique la première. Son amie renchérit : "C'est une préparation avant le Bac et notre premier diplôme."
Contrôle continu. Pourtant, ces deux élèves, comme la majorité des candidats, ont déjà décroché leur diplôme grâce au contrôle continu, qui compte pour 400 points sur 700. Un système qui faire dire a certains que cet examen n'a plus vraiment de sens. 87 % des élèves décrochent le brevet, qui ne conditionne pas le passage en classe supérieure.