Depuis la loi Macron, qui leur a permis d'investir un marché jusque-là très fermé, elles sont parties à l'assaut des routes françaises. Les compagnies de car se développent et proposent désormais près de 750 liaisons entre deux villes de l'Hexagone. "Le remplissage moyen est de 30 à 40%, ce qui est beaucoup pour un marché naissant", note Florent Pommier, journaliste pour 60 millions de consommateurs, au micro du Grand direct de l'actu jeudi.
Des prix très compétitifs. Le magazine a analysé les offres proposées par cinq grandes lignes de car. Le diagnostic est sans appel. "C'est un bon compromis entre le train et la voiture", explique Florent Pommier. Notamment grâce à des prix bas. "Un Paris-Lille en car, c'est 5, 7 ou 10 euros. En train, cela peut être 30 mais seulement si on s'y prend très tôt." En car, pas besoin de prévoir des mois à l'avance. Les tarifs restent avantageux une ou deux semaines, voire quelques jours avant le départ.
Les trajets beaucoup plus longs. Sans compter que les car assurent des liaisons qui ne sont pas prises en charge par la SNCF, notamment entre les villes moyennes. Autre argument en faveur du car : le confort. "Toutes les compagnies ont investi dans des sièges larges, il y a des toilettes et, en général, du WiFi", pointe Florent Pommier. En revanche, les trajets en car sont beaucoup plus longs qu'en train ou en voiture. Un Paris-Lille, qui prend à peine plus d'une heure en train et plus de deux en voiture, dure au moins trois heures en car. Ce moyen de transport est donc un bon compromis à condition de ne pas être trop pressé.