Le convoi de la liberté stoppé par la police belge à son arrivée à Bruxelles

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Thibaud Hue , modifié à

Après Paris, le convoi de la liberté a mis les voiles direction Bruxelles. Et à leur arrivée sur le territoire belge, les opposants au pass vaccinal ont été accueillis par les forces de l'ordre et leurs véhicules stationnés dans un parking à l'écart de la ville. Une déception pour les militants, qui poursuivent toutefois leur engagement.

Plusieurs sont arrivés en voiture, en camion, en camping car, mais c'est bien à pied qu'ils manifesteront aujourd'hui devant les institutions européennes. En effet, le dispositif policier belge a été très efficace.

Des voitures de police avançaient à l'avant et à l'arrière du convoi. Les anti-pass sanitaire ont été contrôlés en arrivant près de Bruxelles et escortés jusqu'à un parking fermé sans éclairage, à l'écart du centre ville. Jean-Marie, 65 ans, a fait 1.500 kilomètres pour venir ici. C'est une déception. "Quand on est 15.000, 20.000 voitures, on peut avoir un impact sur une ville. A pied, on va être en métro, on va être emmenés... On ira parce qu'on est là, on est venu pour ça et je suis déçu de m'être fait prendre."

Des militants déterminés à se faire entendre

Un deuxième convoi arrive toujours escorté. Maud, 40 ans, craint que le rassemblement soit complètement étouffé. "Pour moi, on est parqués ici pour pas que ça se sache et pour pas qu'on voie cet effet de masse", estime la quadragénaire. "Ce n'est pas juste pour bloquer, c'est pour montrer qu'on en a ras le bol, quoi."

Saucisson et bière à la main. Eric est de bonne humeur : ce dispositif est pour lui une première victoire. "On a mobilisé des forces de l'ordre extraordinaires. Le but est atteint : c'est de mettre la pression, de faire parler de nous." Ils iront donc manifester à pied devant les institutions européennes. Et ces anti-pass sont formels : s'ils ne sont pas entendus, ils reviendront.