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Justin Morin, édité par Pauline Rouquette
De nombreux militaires et policiers défileront mercredi sur les Champs-Élysées pour le traditionnel défilé du 14 juillet. Parmi eux, Maxime, futur policier, ne cache pas son stress. À ses côtés, son père, CRS, fait partie des sélectionneurs. Il est fier d'avoir pu le préparer à cette mission qu'il a lui-même assurée en 1989.
REPORTAGE

En ce jour de Fête nationale, des feux d’artifice sont prévus un peu partout. Mais avant cela, de nombreux jeunes militaires et policiers vivront un événement unique : le fameux défilé du 14 juillet, sur les Champs-Élysées. Europe 1 est allé à la rencontre de Maxime, en formation pour devenir policier, et de son père, Jean-Pascal, CRS. Le premier défilera, le deuxième l’a formé. Pour les deux, ce défilé sera un moment à part.

"La relève est assurée"

Âgé de 23 ans, Maxime porte le polo blanc des cadets de la police nationale avec fierté. Il n’a jamais eu son bac, mais c’est ici qu’il a trouvé sa place. Défiler sur les Champs-Élysées, c'est pour lui "une grande fierté", assure-t-il au micro d'Europe 1. "C'est représenter la police française devant toute la France. Mon père l'a déjà fait plusieurs fois et porter aujourd'hui le même uniforme que lui, c'est une fierté."

À côté de lui, son père Jean-Pascal sourit. "C'est un honneur de l'avoir préparé à cette mission. La relève est assurée", confie-t-il, convaincu que son fils se souviendra toute sa vie de ce moment. Pour lui, c’était en 1989. "Je m'en rappelle comme si c'était hier", raconte le CRS. "Quand on voit le public, la revue des troupes par le gouverneur militaire de Paris, et ensuite le président qui descend... L'ensemble, c'est quelque chose de très beau."

Marcher au pas, bien s'aligner, garder les bras dans le rang

Son fils Maxime ne cache pas un léger stress. Cela fait quinze jours qu'il s'entraîne par peloton de 48. Ils ont été sélectionnés dans toute la France sur leur capacité à marcher au pas, à bien s'aligner et à garder les bras dans le rang. "À chaque fois, je suis agréablement surpris de voir la motivation des jeunes", affirme Jean-Pascal, qui fait partie des sélectionneurs. "À chaque fois, c'est pénible de sortir des jeunes des rangs quand il y a des sélections. Il y a des pleurs parfois."

Le reste de la famille, dont les quatre autres frères et sœurs, seront devant la télévision pour regarder Maxime défiler. Quant à son père, il sera sur les Champs-Élysées, pour garder un œil sur son fils, et sur son alignement.