Un drapeau arc-en-ciel pavoisant l'Assemblée nationale à l'occasion de la Marche des fiertés Lesbiennes, Gaies, Bi, Trans et Intersexes (LGBTI) a été déchiré en fin de soirée vendredi et un individu a été interpellé, a indiqué la présidence de l'Assemblée samedi.
Deux drapeaux. L'auteur, arrêté rapidement par la garde républicaine assurant la sécurité du Palais Bourbon, s'est revendiqué "militant d'extrême droite et anti-LGBT", selon la présidence. À la demande du président de l'Assemblée François de Rugy (LREM), une plainte va être déposée, a-t-on ajouté. Le drapeau, un des deux placés à la porte de l'Assemblée place du Palais-Bourbon, a été dégradé à mi-hauteur.
Je l’avais annoncé : l’Assemblée nationale est pavoisée du drapeau arc-en-ciel ️ , en symbole de notre engagement dans la lutte contre toutes les discriminations, alors que les actes anti #LGBTI non seulement persistent mais augmentent en France. #MarcheDesFiertéspic.twitter.com/rSJAgCbzsd
— François de Rugy (@FdeRugy) 29 juin 2018
Un combat "assez agité". C'est la première fois que l'institution est ainsi pavoisée, pour la Marche des fiertés samedi à Paris, à l'initiative de François de Rugy. Le drapeau arc-en-ciel "est le symbole en général de la lutte contre l'homophobie, de l'égalité des droits", avait-il souligné jeudi, relevant que "c'est un combat qui est souvent passé par l'Assemblée nationale, qui a parfois été d'ailleurs assez agité à l'Assemblée nationale, mais aujourd'hui on voit que ce sont plutôt des sujets qui rassemblent".
François de Rugy, issu des rangs écologistes, ainsi que plusieurs députés ont prévu de participer à la marche des fiertés Lesbiennes, Gaies, Bi, Trans et Intersexes.