Le gouvernement «ne laissera pas les Restos du cœur sans solutions», assure Olivier Véran

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Face aux appels à l'aide du Restos du cœur, le gouvernement assure qu'il ne laissera pas l'association "sans solutions", a expliqué ce jeudi matin Olivier Véran. Face à l'afflux de nouveaux bénéficiaires, les Restos du cœur ont annoncé qu'ils devraient "pour la première fois, refuser du monde" dès le mois de novembre. 

Le gouvernement "ne laissera pas les Restos du cœur sans solutions", a assuré jeudi le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, alors que l'association a indiqué qu'elle allait pour la première fois devoir refuser du monde dès le mois de novembre . "On ne laissera pas les Restos du cœur sans solutions et donc, s'il y a besoin de revoir le plafond de subventions, il sera revu", a déclaré Olivier Véran sur LCI.

Les restos du cœur obligés de refuser "du monde" dès novembre

La ministre des Solidarités Aurore Bergé est "en lien avec eux pour discuter à la fois des subventions, des modalités de fonctionnement, de manière à ce que les Restos puissent rester ouverts et accueillir le maximum de personnes, y compris en novembre et en décembre", a-t-il précisé.

Malgré les dons de ces dernières semaines, le délégué général de l'association, Jean-Yves Troy, avait indiqué mercredi que les Restos du cœur allaient devoir "pour la première fois refuser du monde" et réduire la quantité de l'aide apportée dès le mois de novembre.

Une aide du gouvernement de 15 millions d'euros

"Les Restos du cœur ne sont pas dimensionnés aujourd'hui pour distribuer 170 millions de repas, pour accueillir 1,3 million de personnes", a-t-il déclaré devant la commission des finances de l'Assemblée nationale. L'association fondée par Coluche en 1985, qui assure 35% de l'aide alimentaire en France, avait lancé un cri d'alarme le 3 septembre en prévenant qu'elle allait être contrainte de restreindre le nombre de ses bénéficiaires.

À la suite de cet appel, les annonces de dons se sont multipliées, dont une de 10 millions d'euros de la famille de Bernard Arnault, propriétaire du numéro un mondial du luxe LVMH. Le gouvernement a de son côté promis une aide de 15 millions d'euros.