Les avortements ont légèrement baissé en France en 2016, pour la troisième année consécutive. L'an dernier, 211.900 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été dénombrées, dont 197.800 en métropole, écrit le service statistique des ministères sociaux (Drees). Dans le détail, 210.149 IVG ont concerné des femmes domiciliées en France en 2016 pour 785.000 naissances. L'année précédente, plus de 219.000 avortements avaient été dénombrés pour quelque 800.000 naissances.
"Chaque année, on compte environ une IVG pour un peu moins de quatre naissances", explique la Drees, précisant que leur nombre varie "d'un mois à l'autre" et qu'elles sont plus nombreuses les premiers mois de l'année. Le taux moyen de recours à l'IVG est de 13,9 pour 1.000 femmes âgées de 15 à 49 ans en métropole et de 25,2 ans dans les départements et régions d'Outre-mer.
Taux d'IVG le plus élevé chez les 20-24 ans. C'est parmi les femmes de 20 à 24 ans que le taux d'IVG reste le plus élevé, avec 26 pour 1.000 femmes. Chez les moins de 20 ans, les taux baissent avec 6,7 recours pour 1.000 femmes parmi les 15-17 ans et 17,8 parmi les 18-19 ans. De 40 à 44 ans, il est d'environ 6 pour 1.000 et de 0,6 pour 1.000 au-delà de 45 ans.
Au niveau régional, des écarts sont notables : de 10,3 IVG pour 1.000 femmes en Pays de la Loire à 20,1 en Provence-Alpes-Côte d'Azur et plus de 25 dans les départements et régions d'Outre-mer. L'Île-de-France, région la plus peuplée, a dénombré le plus d'IVG, près de 50.000.