C'est une conséquence de la fin de l'état d'urgence : le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris a retrouvé mercredi son sapin de Noël géant, très apprécié des badauds et touristes qui en avaient été privés depuis les attentats du 13 novembre 2015.
Un sapin de 20 mètres de haut. Venu de la forêt domaniale "gérée durablement" d'Abreschviller, en Moselle, le conifère de 20 mètres de haut a commencé à être installé mercredi devant l'édifice aux 13 millions de visiteurs annuels, a indiqué à l'AFP le porte-parole de Notre-Dame, André Finot. Financé par la cathédrale avec le soutien de mécènes, ce sapin de 2,2 tonnes et 35 ans d'âge, dont l'installation et la décoration s'étale sur plusieurs jours, va trôner jusqu'au début 2018 sur l'île de la Cité, au coeur de Paris.
Absent en 2015 et 2016. Pour les fêtes de Noël 2015 et 2016, Notre-Dame avait renoncé à son sapin. La cathédrale avait invoqué des coûts de gardiennage prohibitifs, induits par la nécessaire sécurisation de l'ensemble du site dans le cadre de l'état d'urgence décrété après les attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts.
La crèche provençale inaugurée samedi. Face aux critiques, les responsables de l'édifice avaient rappelé que le sapin de Noël - hormis l'étoile à son sommet - relève d'une tradition païenne et que sa présence ne s'imposait pas. Contrairement à la crèche provençale montée dans le déambulatoire du chœur de la cathédrale par les santonniers d'Arles, dans les Bouches-du-Rhône : celle-ci sera inaugurée samedi soir à l'issue de la messe ouvrant l'Avent, le temps de préparation à Noël.