Le parquet de Paris a ouvert début septembre une enquête préliminaire pour "prise illégale d'intérêt" visant le directeur général de General Electric France, Hugh Bailey, auparavant conseiller d'Emmanuel Macron à Bercy, a-t-on appris mardi de source judiciaire, confirmant une information de L'Obs. L'ouverture de cette enquête fait suite à un signalement de la députée (Génération Écologie) Delphine Batho. Elle dénonçait la nomination de Hugh Bailey à la tête de General Electric (GE) France alors que ce dernier avait eu à traiter des dossiers relatifs à cette entreprise quand il travaillait au ministère de l'Economie.
General Electric dénonce des accusations "totalement infondées"
L'entreprise a aussitôt réagi, dénonçant des accusations "totalement infondées". "Les accusations contre Hugh Bailey sont totalement infondées. (...) La nomination de M. Bailey chez GE France a été autorisée par la commission de déontologie de la fonction publique. Il respecte par ailleurs toutes les réserves imposées par celle-ci", a indiqué le groupe dans un communiqué.