Le père d'une étudiante californienne tuée lors des attentats de novembre 2015 à Paris poursuit en justice Twitter, Facebook et Google (propriétaire de la plateforme vidéo Youtube). Selon lui, ces réseaux sociaux ont permis aux groupes djihadistes de diffuser leur idéologie et de recruter des membres. Une première audience est prévue le 21 septembre au tribunal fédéral d'Oakland.
Tuée à La Belle Equipe.Nohemi Gonzalez, 23 ans, une étudiante originaire d'El Monte en Californie est la seule victime Américaine parmi les 130 personnes abattues par un commando. Elle est a été tuée pendant qu'elle dînait au restaurant La Belle Equipe.
Un soutien "en connaissance de cause". La plainte déposée cette semaine au tribunal fédéral de Californie du nord par le père de la victime, Reynaldo Gonzalez, affirme que les réseaux sociaux ont apporté "en connaissance de cause" "un soutien matériel clé dans l'ascension de l'(organisation djihadiste) Etat Islamique (EI) et lui a permis de mener de nombreux attentats y compris celui du 13 novembre".
L'EI et ses 79 comptes sur Twitter. Elle ajoute qu'à la date de décembre 2014, l'EI avait 70.000 comptes Twitter dont au moins "79 officiels" et poste "au moins 90 tweets par minute". "L'EI utilise Google (YouTube) et Facebook de la même manière", insiste la plainte qui demande des dommages et intérêts d'un montant non précisé.