Le plan pauvreté et le "plan hôpital" présentés les 13 et 18 septembre

Les deux plans avaient été reportés par Emmanuel Macron. © Jacques Witt / AFP
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avec AFP , modifié à

Emmanuel Macron s'exprimera lui-même à deux reprises pour annoncer ces réformes, a précisé Benjamin Griveaux, à l'issue du séminaire gouvernemental de rentrée.

Emmanuel Macron présentera le 13 septembre le "plan pauvreté" qui doit réformer les aides sociales, puis le 18 septembre le "plan hôpital", qui réorganisera le système de santé, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. Ces deux plans, deux des principales réformes sociales du quinquennat, initialement prévus avant la pause estivale, avaient été reportés faute de finalisation des arbitrages.

Le RSA devra devenir "plus efficace". Le chef de l'État s'exprimera lui-même à deux reprises pour annoncer ces réformes, a précisé Benjamin Griveaux, à l'issue du séminaire gouvernemental de rentrée.

Le plan pauvreté portera notamment sur une réforme du RSA, qui devra devenir plus "efficace" pour que "ceux qui bénéficient du dispositif en sortent un jour" et "sortent de la précarité", a précisé Benjamin Griveaux.

"Nous ne toucherons pas aux aides sociales", assure Benjamin Griveaux. Mi-juin, le président de la République s'était emporté contre le "pognon de dingue" que coûtent les aides sociales  sans sortir leurs bénéficiaires de la pauvreté, un petite phrase qui avait indigné la gauche et beaucoup inquiété les associations de défense des plus démunis.

"Nous ne toucherons pas aux aides sociales". "Mais pour le RSA, ex-RMI il nous faut retrouver le sens du "I", de l'insertion, quand on voit que beaucoup de personnes au RSA enchaînent des contrats d'insertion et ont du mal à retrouver l'emploi", a ajouté Benjamin Griveaux. La réforme doit aussi "protéger ceux qui pourraient tomber dans la précarité", a-t-il précisé.

Avec le "plan hôpital", le gouvernement veut "un meilleur système de santé". Le "plan hôpital" vise lui à une "réorganisation" du système de santé, en "décloisonnant médecine de ville et hôpital" et en améliorant l'accès aux soins, très inégalement réparti sur le territoire où certains départements manquent de médecins. Plutôt qu'un système "bâti sur le curatif et centré sur l'hôpital depuis 1958", le gouvernement veut "un meilleur système de santé" et "mieux prendre en compte la prévention, mal prise en charge par le système". "Ce sera le fil rouge du plan", a dit le porte-parole.

Il a rappelé les quatre autres chantiers sociaux du gouvernement pour la rentrée, présentés par le Premier ministre Édouard Philippe : la réforme de l'assurance-chômage, le traitement de la dépendance, une vaste réforme des retraites que le gouvernement veut fondre en un régime unique, ainsi que celle de la santé au travail.