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C. Bl , modifié à
Interrogé sur Europe 1, Jean Lenoir, vice-président de la FNAUT espère que cette décision de la SNCF ne découragera pas les usagers. 
INTERVIEW

A partir de dimanche, il faudra payer pour échanger ou annuler son billet de train. Pour un voyageur classique, sans abonnement, il faudra compter 5 euros pour annuler ou échanger un billet le mois précédant le départ et 15 euros la veille ou le jour même. Une initiative que "comprend" Jean Lenoir, vice-président de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (FNAUT) notamment pour lutter contre "les gens qui prennent plusieurs billets et qui n'en achètent qu'un", explique-t-il sur Europe 1. Avec cette pratique, la SNCF regrettait de ne pas pouvoir remplir ses trains. 

Cher pour l'annulation d'un petit trajet. Il s'inquiète toutefois d'un effet négatif de cette mesure en raison du prix d'annulation. "Là les montants annoncés risquent d'être un peu dissuasifs par rapport au prix normal. Quand il s'agit de parcours faibles et donc à prix limité, c'est cher", constate-t-il. Jean Lenoir espère malgré tout que cette mesure aura un effet sur les prix. "Avec ces places libérées, la SNCF arrivera-t-elle à faire des petits prix à la dernière minute ?", s'interroge-t-il. 

Une facturation dans un contexte de grèves. Il regrette aussi que cette facturation des échanges ou annulations intervienne alors que la compagnie est touchée par des grèves. "La SNCF doit faire des améliorations de productivité et des améliorations de service. Qu'il y ait des difficultés internes, ça on comprend, mais les répétitions ce n'est plus admissible". Pour lui, la SNCF "risque de perdre plus de voyageurs que d'en gagner".