Le groupe français Vivendi a estimé vendredi que l'enquête ouverte en Italie contre son patron Vincent Bolloré pour des soupçons de "manipulation de marché" était le fruit d'une plainte "sans fondement et abusive".
Une plainte "sans fondement". "L'inscription des dirigeants de Vivendi" sur le registre des enquêtes du parquet de Milan "est la conséquence de la plainte sans fondement et abusive déposée par les Berlusconi contre Vivendi après sa montée au capital de Mediaset", réagit le groupe dans un communiqué. "Cette inscription en l'état n'indique en aucune façon une quelconque accusation contre quiconque", a souligné Vivendi.
Vincent Bolloré est visé par une enquête après le rachat de près de 30% de l'Italien Mediaset, un groupe de médias détenu par la famille Berlusconi. Le camp de l'ancien Premier ministre italien avait qualifié cette manœuvre "d'hostile". Elle avait alors saisi la justice italienne en accusant Vivendi de "manipulation de marché".
De son côté, Vivendi assure vouloir se renforcer dans le sud de l'Europe, en Italie et en Espagne via Mediaset. Le groupe français entend créer une plateforme de contenus audiovisuels à l'image d'un Netflix européen.