Les agriculteurs ont eu maille à partir avec la météo ces derniers temps. Il y a d'abord la sécheresse qui sévit depuis la mi-avril mais aussi la grêle qui a endommagé une partie des cultures au début du mois de juin. Et maintenant, la canicule associée à une pluviométrie insuffisante, qui ne fait qu'aggraver cette sécheresse que les épisodes orageux n'ont pas suffit à compenser. Résultat, les rendements pourraient afficher une baisse de 20% par rapport à l'année dernière.
Toutes les régions sont concernées
Un chiffre qui pourrait même se révéler plus important sur le blé, selon le président des Chambres d'agriculture de France, Sébastien Windsor : "On le constate déjà avec les dates de moisson. On a une partie de la France qui, au 15 juin, est déjà en pleine moisson des blés ce qui est quand même quasiment du jamais-vu. On va avoir 10-15 jours de décalage et dans un certain nombre de cas, des grains qui n'ont pas pu arriver à maturité, qui n'ont pas pu grossir comme il faut. Donc on va récolter moins de grains et des petits grains", explique-t-il.
Spécificité de cette année : toutes les régions de France sont concernées, y compris le département du Nord. Les fruits risquent de particulièrement souffrir notamment dans la Drôme et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Si le risque de manque n'est pas privilégié à ce stade, cette baisse de rendement entraînera forcément une hausse des prix.