Le mal a empiré. En 2015, selon la société d'Info trafic V-Traffic, les embouteillages ont connu une hausse de 9,3% de kilomètres en Ile-de-France, rapporte vendrediLe Parisien. Calculé en temps et en prenant l'exemple de l'A6, un Francilien perd l'équivalent dans les bouchons "quatre jours et six heures de son temps" par an, soit "trois semaines de travail effectif", détaille un responsable de V-Traffic.
Gare au mardi matin. Si le jeudi est la pire journée de la semaine sur les routes, ce sont le mardi matin et le vendredi soir qui sont les pires moments. Les lundis, à cause des week-end prolongés, et les mercredis, où des RTT sont souvent posés pour s'occuper des enfants, sont au contraire les journées les plus supportables.
Le périph' plus fluide. Sans surprise, V-Traffic pointe du doigt la tranche horaire 7h30-7h50 dans le sens banlieue-Paris. Et le soir, le pic horaire se situe entre 17h40 et 18h. Bonne nouvelle cependant, il est aujourd'hui plus facile de circuler sur le périphérique notamment pendant les heures de pointe. La limite de vitesse à 70km/h (au lieu de 80km/h) instaurée en janvier 2014 a en effet fluidifié le trafic.
Voies rapides et contrôles d'accès. Pour les experts, les causes de la hausse des bouchons en 2015 sont multiples : essence moins chère, hausse des ventes automobiles, réaménagement des voies. Du côté de la mairie de Paris, on reconnaît un "trop-plein" de voitures et on mise sur la modernisation des RER et les voies rapides pour bus. Le directeur des routes d'Ile-de-France, Eric Tanays, envisage, lui, d'instaurer d'ici deux ans "des contrôles d'accès où l'on retiendra les véhicules quelques minutes au niveau des bretelles d'accès autoroutières les plus fréquentées".