Les amis, la famille, et l'amour, mais dans quelles conditions ? Avec un déconfinement fixé au 11 mai mais dont les modalités n'ont pas encore été fixées, de très nombreux mariages sont repoussés pour cause de coronavirus. Et pour ceux qui espèrent encore se dire oui cet été, le stresse monte en flèche...
Assez large ou trop juste ?
Sept petites semaines, c'est ce qui sépare la date de début du déconfinement progressif et le mariage de Karen et Thibault, prévu fin juin. Assez large, ou un peu juste : le couple ne sait plus quoi penser.
"Au départ on était assez confiants, cela nous semblait tellement loin fin juin. Et petit à petit, on voit que le déconfinement peut durer beaucoup plus longtemps que ce à quoi on s'attendait", explique la future mariée. "Sur la question des rassemblements, on se disait : 'Il y a une centaine d'invités', mais il faut compter tout ce qui est traiteur, serveurs, musiciens, cela fait vite du monde", ajoute Thibault. Quid des déplacements des personnes âgées également ? "Est ce que les grands-parents pourront se déplacer ?", s'interroge Karen. "Il faut soit enlever des invités, soit annuler", conclut le fiancé.
La moitié de la haute-saison déjà perdue
Rien que pour avril, mai et juin, Valérie Gianini, de DV Traiteur a dû reporter 40 mariages. Il ne reste plus que ceux des mois de juillet et d'août, sous réserve qu'ils puissent voir lieu. "Pour l'instant on est encore dans l'espoir de pouvoir les réaliser", confie la commerçante. "Mais on est tous dans le stress de savoir si on va pouvoir faire une mi-saison, la moitié est déjà perdue."
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Avec tous ces reports, la haute saison de l’année prochain, d'avril à septembre, est déjà presque complète sur les dates les plus convoitées. Pour Karen et Thibault, qui veulent à tout prix se dire oui un samedi d’été, le mariage ce sera soit dans deux mois, soit dans deux ans.