Le mouvement s'étend à plusieurs villes de France. Plusieurs centaines de jeunes, et moins jeunes, ont entamé mardi à Nantes et à Rennes leurs premières "Nuit debout" contre le projet de loi sur le travail, à l'image de celles entamées depuis jeudi dernier sur la place de la République à Paris. A Nantes comme à Rennes, les étudiants avaient appelé à tenir ces "Nuits" dès jeudi dernier mais les places qu'ils visaient dans les centre historiques leur avaient été interdites par les forces de l'ordre, donnant lieu à des heurts longs et vifs avec les manifestants jeudi dernier.
300 personnes à Nantes. A Nantes quelque 300 personnes se sont réunies vers 19h place du Bouffay, en début de soirée mardi, en cercle, dans le calme. A partir de 20h, ils se réunissent en petits groupes pour des "ateliers" sur le travail, les médias, l'environnement... Après une manifestation ponctuée de heurts intenses et de nombreuses dégradations en ville, un hélicoptère continue à les survoler.
#nantes#nuitdebout ambiance musique discussion bière et jonglerie pic.twitter.com/3vOqcHnw4f
— Virginie Meillerais (@VMeillerais) 5 avril 2016
Près de 200 à Rennes. A Rennes, après une journée agitée, avec une nouvelle occupation des voies SNCF, la troisième en trois semaines, ce sont quelques 200 personnes qui sont rassemblées en début de soirée, en rond sur l'immense esplanade Charles de Gaulle, au centre de la ville de Rennes. La plupart sont assis sur le sol, avec couvertures, pique-nique, des instruments de musique. L'ambiance est très calme, très pacifique. Parmi eux, essentiellement des jeunes étudiants ou jeunes travailleurs mais aussi un petit nombre de personnes d'un certain âge.
Nous resterons debout à #Rennes cette nuit pour que les changements opèrent !#NuitDeboutRennes#NuitDeboutpic.twitter.com/5CEbV2zi1R
— Jonathanjo (@jonathanjo60) 5 avril 2016