Les salles de sport vont pouvoir rouvrir leurs portes à partir de mercredi, après de longs mois de fermeture à cause de l'épidémie de Covid. Dans les salles, l'heure est aux derniers préparatifs. Mais les gérants restent prudents et préviennent qu'il ne faudra sans doute pas compter sur un retour immédiat d'une forte fréquentation.
Dans les salles de sport, les préparatifs battent leur plein. Alors que la deuxième phase des réouvertures permise par l'amélioration de la situation sanitaire va autoriser les salles à accueillir à nouveau les sportifs à partir de mercredi, les gérants espèrent que les habitués reviendront entretenir leur condition physique. Mais ils restent prudents, et comptent surtout sur la rentrée de septembre, tout en espérant que les aides du gouvernement vont encore un peu perdurer.
Dans la salle Balma, à Toulouse, tout est prêt. Sens de circulation, masques entre les machines, vestiaires et douches à la demande, visières pour le cardio, une demi-jauge sur toute la salle sur rendez-vous... Les protocoles ont été mis en place. Un dispositif lourd, mais nécessaire, pour Stéphane Le Flo'ch, le gérant de cette salle, qui est conscient que la reprise sera lente.
"Les aides d'État nous ont permis de tenir"
"On est ni un restaurant et un bar. On va rouvrir les portes, et le retour va se faire très progressivement", prévient-il. "Peut-être que les adhérents auront aussi d'autres priorités... On va le découvrir."
Mais les salles pourront-elles survivre à ces longs mois sans activité ? "Les aides d'État nous ont permis de tenir, certes sous perfusion", explique Stéphane Le Flo'ch. "Je pense que la véritable échéance, c'est maintenant." Il dit tabler "sur un an, un an et demi pour retrouver une fréquentation normale".
La rentrée de septembre très attendue
De leur côté, les adhérents ont pu aménager leur abonnement tout au long de l'année. Mais pour Vincent Olivier, le directeur du développement du réseau l'Orange bleue, qui compte 400 salles en France, c'est à la rentrée de septembre que beaucoup va se jouer. "Certains ont stoppé leur abonnement. Maintenant, le but, c'est qu'ils reprennent, qu'ils soient en confiance avec tous nos protocoles de sécurité", dit-il.
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"Aujourd'hui, 92% de notre réseau a une trésorerie armée pour tenir le temps de retrouver le chiffre d'affaires antérieur", poursuit-il, "et on a 8% sous surveillance". Les gérants espèrent donc pouvoir bénéficier d'une certaine dégressivité des aides de l'État pour assurer la survie des salles de sport les plus fragiles.