Une étude publiée par la revue Nature climate change fait état des risques qu'encourt l'humanité si elle ne réduit pas ses émissions de gaz à effet de serre et, de fait, laisse la température moyenne du globe augmenter.
Jusqu'à 74 % des humains exposés au risque de mourir de chaud en 2100. En 2000, explique le texte, le risque de mourir du fait d'une chaleur dépassant le seuil de tolérance humain concernait 30 % de la population terrestre. En 2100, ce chiffre pourrait atteindre 74%, avance l'équipe de chercheurs américano-britannique qui a réalisée l'étude.
Ce chiffre prend en compte le scénario pessimiste d'une hausse de la température moyenne de 3,7°C. Dans le scénario le plus favorable, dans lequel, le mercure ne grimperait que de 1°C, 48 % de la population resterait concerné par ce risque de mourir de chaud, au sens propre du terme.
Les chercheurs se sont basés sur les épisodes de canicule passés, dont celui de 2003. L'étude se base sur les relevés démographiques portant sur les périodes de forte canicule déjà vécues (dont celle de 2003). L'ensemble de ces données a ensuite été croisé avec les données climatiques ayant eu cours lors de ces épisodes et celles qui pourraient se faire jour lors des épisodes futurs de canicule.