L'historien et académicien Max Gallo est mort à l'âge de 85 ans

Historien, académicien et romancier, Max Gallo est mort à l'âge de 85 ans, a annoncé son éditeur mercredi.
Historien, académicien et romancier, Max Gallo est mort à l'âge de 85 ans, a annoncé son éditeur mercredi. © AFP
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avec AFP , modifié à
Historien, académicien et romancier, Max Gallo est mort à l'âge de 85 ans, a annoncé son éditeur mercredi.

L'académicien et historien Max Gallo, auteur de plus d'une centaine d'ouvrages, est mort à l'âge de 85 ans, a-t-on appris mercredi auprès de sa maison d'édition, XO Éditions. Il souffrait depuis des années de la maladie de Parkinson. Ses obsèques seront célébrées vendredi, à Paris.

Auteur d'une centaine d'ouvrages, dont des biographies, des études historiques mais aussi des romans, Max Gallo était d'abord connu dans le monde universitaire, comme historien. Le grand public l'a ensuite découvert avec ses sagas romanesques comme La Baie des anges ou Les Patriotes. Les biographies de Robespierre, de Gaulle, Napoléon et Jaurès ont également connu un grand succès.

Engagé en politique, à gauche puis à droite. Mercredi soir, Emmanuel Macron a salué sur Twitter un "homme d'engagement", "dont les passions furent la littérature, l'Histoire et la France". Car outre sa passion pour l'histoire française, Max Gallo a activement participé à la vie politique du pays.

Né en 1932 à Nice, dans une famille d'immigrés italiens, Max Gallo a d'abord milité dans les rangs du Parti communiste au cours de sa jeunesse. Il s'engage ensuite à gauche, aux côtés de François Mitterrand, en étant secrétaire d'État et porte-parole du gouvernement entre 1983 et 1984. À droite, ensuite, en soutenant la candidature de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007.

Une avenue de Nice portera son nom. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses personnalités lui ont rendu hommage. Christian Estrosi a ainsi annoncé qu'une avenue de Nice portera son nom.

L'ancien chef de l'État Nicolas Sarkozy a repris quelques mots de Napoléon, cités par Max Gallo dans une des biographies qu'il lui avait consacré : "L'immortalité, c'est le souvenir laissé dans la mémoire des hommes". 

La présidente du Front national Marine le Pen a salué l'homme qui "dénonçait la capitulation des élites".

François Hollande a préféré rendre hommage à l'historien qui mettait "de la dignité", "en toutes choses". 

 

>> En 2012, Max Gallo était l'invité d'Europe 1 Soir. Il s'était confié sur son parcours :