Lucas Pouille a profité de la crise du coronavirus pour ajouter une nouvelle corde à sa raquette. Le tennisman professionnel, privé comme tous ses collègues de compétition, s’est lancé dans les distributeurs de gel hydroalcoolique. "J’ai un ami qui a une société dont l’activité était à zéro, comme beaucoup d’entreprises, et en discutant, il a eu l’idée de lancer des bornes de distributeurs de gel hydroalcoolique", raconte Lucas Pouille à Europe 1. "J’ai trouvé que c’était une super idée, donc on a lancé l’aventure ensemble."
Le concept est le même pour toutes les bornes proposées par Hygy, cette nouvelle société : que l’usager n’ait pas à se servir de ses mains. "Le but, c’est de ne pas mettre la main pour que dans les lieux où il y a énormément de passage ou dans les entreprises, tout le monde ne mette pas la main et dépose des microbes, s’il y a, sur la bouteille de gel", explique Lucas Pouille. "On propose donc des bornes mécaniques où on appuie avec le pied, ou des bornes avec des capteurs infrarouges."
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Coronavirus : l’Académie française a tranché, il faudra désormais dire “la” Covid-19
> Coronavirus : la deuxième vague est-elle inévitable ?
> Rassemblements, déplacements, sport : ce qui reste interdit malgré le déconfinement
> Déconfinement : ce qu'il faut savoir sur le retour au travail
> Déconfinement : quelle hygiène pour les vélos, trottinettes et scooters en libre-service ?
Autre objectif affiché d’Hygy : l’universalité. "Le but c’était de toucher tout le monde. On sait qu’aujourd’hui on va devoir vivre avec le virus, ça va être parmi nous pendant longtemps. Comme les masques, le gel fait partie de nos vies", poursuit le tennisman. "Donc le but c’était vraiment de toucher tout le monde, d’où les différentes gammes de prix". Hygy propose ainsi des bornes allant de 199 euros à environ 3.000 euros.
"On a touché des villes, des associations, des écoles", se félicite Lucas Pouille. Et ce n’est pas fini. "On en a vendu près de 6.000 bornes. On produit entre 1.000 et 1.500 bornes par semaine en fonction des modèles", assure l’actuel 58ème joueur mondial. "On a une forte demande, donc on essaye vraiment de répondre en étant le plus rapide, notamment dans les délais de livraison.