Sept jeunes, interpellés mardi après des heurts lors d'une nouvelle manifestationcontre le projet de loi Travail, devaient être déférés mercredi à Nantes, dont trois en vue d'une comparution immédiate, a indiqué une source policière.
Violences et dégradations. Trois jeunes majeurs, âgés de 18 à 21 ans, doivent être jugés dans l'après-midi devant le tribunal correctionnel de Nantes pour des violences contre des policiers, des jets de projectiles ou des dégradations commises lors de cette manifestation qui, selon la préfecture, a réuni jusqu'à 700 personnes mardi après-midi, a précisé cette source. Quatre autres personnes, mineurs ou jeunes majeurs, devaient être déférées devant un juge des enfants ou pour que leur soit notifiée une convocation à une date ultérieure, a-t-on ajouté de même source.
Au total, 14 personnes ont été interpellées et conduites au commissariat, dont trois pour vérification d'identité.
Deux policiers hospitalisés. Sept policiers et un gendarme ont été blessés, et deux d'entre eux ont été hospitalisés. Un commandant de police, âgé de 51 ans, a été frappé à l'arrière du crâne avec une barre de fer après s'être fait arracher son casque et a eu le nez cassé après avoir reçu des coups de pied. Il est sorti de l'hôpital dans la nuit, selon la source policière. Le préfet de Loire-Atlantique, Henri-Michel Comet, a condamné dans un communiqué une "agression violente et délibérée" alors que ce commandant de police "intervenait pour s'opposer à la dégradation d'une vitrine commerciale".
A Toulouse aussi. Trois protestataires ont également été interpellés et placés en garde à vue lundi soir et mardi à Toulouse à l'issue de heurts entre opposants à la loi travail et forces de l'ordre.