Manifestations contre la loi Travail : "24 policiers ou gendarmes blessés" dont un très grièvement à Paris

Des policiers se protègent lors de heurts avec les manifestants, à Paris, jeudi © DOMINIQUE FAGET / AFP
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avec AFP , modifié à

Vingt-quatre policiers ou gendarmes ont été blessés lors de heurts entre la police et les manifestants contre la loi Travail, jeudi. L'un d'entre eux est gravement touché. 

"Vingt-quatre policiers ou gendarmes ont été blessés dont trois très grièvement" à Paris, dans des débordements en marge de la mobilisation contre la loi Travail, a indiqué Bernard Cazeneuve, jeudi. Un bilan donné un peu plus tard par le préfet de police Michel Cadot fait état d'un gardien de la paix très grièvement touché à Paris. Le ministre de l'Intérieur a ajouté que 124 personnes avaient été interpellées, partout en France. 

Un pavé en plein visage. De violents heurts ont opposé jeudi après-midi la police à des manifestants, à Paris. A l'entrée du pont d'Austerlitz, plusieurs dizaines de manifestants ont lancé des bouteilles, des pavés et des extincteurs contre les forces de l'ordre, qui ont riposté à coups de gaz lacrymogènes. Plus tôt dans l'après-midi, la préfecture de Paris avait indiqué que deux policiers avaient été blessés dans ces incidents, dont un grièvement. Selon les informations d'Europe 1, ce policier aurait reçu un pavé en plein visage. 

"Des actions en justice". Les interpellations donneront lieu "à des actions en justice", a précisé le ministre de l'Intérieur, en déplacement à Lyon. Bernard Cazeneuve a demandé aux organisateurs de "condamner avec la même fermeté" que lui "ces débordements de la part de cette poignée de casseurs qui n'ont en partage que la violence". Depuis le début du mouvement contre le projet de loi travail, il a précisé que "382 interpellations" étaient intervenues dans l'ensemble du pays.

Au moins un manifestant blessé. A Rennes, où 4.000 manifestants défilaient et où six policiers ont été blessés, un jeune homme de 20 ans a été admis à l'hôpital après avoir a été blessé à l’œil par "un tir de projectile". Le président de l'Unef, William Martinet, a appelé à l'arrêt de l'utilisation des flashballs par les forces de police.