Des traces d'hydrocarbures ont été décelées dans le bassin des orques du parc marin d'Antibes submergé lors des intempéries du samedi 3 octobre, mais elles n'expliquent pas le décès d'une orque, a conclu la direction départementale de la protection des populations.
Eau polluée. "Le point noir, c'est le bassin des orques", souligne la directrice de ce service de l'Etat, Sophie Béranger-Chervet, dans un entretien publié vendredi dans le quotidien Nice-Matin. "Le bassin a été submergé par une vague. Elle était chargée de matières polluantes, vraisemblablement du gasoil, qui venait d'on ne sait où. Peut-être des villas environnantes. Cela a pollué l'eau des orques", précise la responsable, suite à une inspection mardi du parc.
Pas de lien avec le décès de l'orque. "Marineland pompe actuellement, nettoie, injecte de l'eau de mer, chlore l'eau", ajoute Sophie Béranger-Chervet. Pour autant "la plupart des animaux sont en bonne santé". Quant à l'orque Valentin de 19 ans morte lundi dans le parc, ce n'est "visiblement pas à cause de la qualité de l'eau". La direction du parc a précisé jeudi que l'orque était décédée d'une "torsion de l'intestin", sans lien direct avec les inondations. Quatre tortues, des raies et des loups de mer, avaient été perdues durant les intempéries.
Réouverture pour 2016 ? Marineland, qui n'envisage pas de rouvrir avant janvier 2016, a annoncé jeudi la mutation de son directeur depuis neuf ans, Bernard Giampaolo, au sein du même groupe espagnol Parques Reunidos. Il a été nommé à la tête du parc italien Mirabilandia, près de Ravenne, qui comporte des attractions mais pas d'animaux. Fondé il y a 45 ans, le parc Marineland accueille chaque année 1,2 million de visiteurs venus admirer une quarantaine d'espèces, dont des ours polaires.