Dans un meeting à Marseille le 13 novembre, la tête de liste FN pour les Régionales dans le Paca a affirmé qu'elle refuserait de verser des subventions aux plannings familiaux si elle était élue.
"Du ménage à faire". Interrogée lors de ce meeting par Geoffroy Lejeune, rédacteur en chef du magazine Valeurs actuelles, sur les critères d'attribution des subventions aux associations, Marion Maréchal-Le Pen commence par noter que le "budget de la Région, c'est 150 millions par an" et qu'il y a "manifestement beaucoup de ménage à faire". Selon la candidate FN, "énormément d'associations politisées sont subventionnées", "les copains politiques", ponctue-t-elle ironiquement.
Applaudie par La Manif pour Tous. Tour à tour, Marion Maréchal-Le Pen jette l'opprobre sur le montant des aides accordées aux associations LGBT ou d'aides aux travailleurs immigrés. Des subventions qui "choquent" la candidate frontiste, "particulièrement dans une région qui a un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale".
"Pas un sou" aux plannings familiaux. La petite fille de Jean-Marie Le Pen s'attaque ensuite aux "200 000 euros, chaque année, qui sont accordés aux plannings familiaux. Des choses comme ça, on sait que ce sont des associations très politisées." Une déclaration suivie par les applaudissements du public, sympathisant de la Manif pour Tous, unanimement acquis à sa cause.
Pour Marion Maréchal-Le Pen, les plannings familiaux portent "une approche assez banalisée de l’avortement" dont elle "condamne fermement l’idéologie". "Il n’est pas question de leur verser un sou demain à la région". L'extrait de la vidéo, repérée par le site Madmoizelle, et publiée sur le compte Youtube de La Manif pour Tous, est à voir ici (à partir de 19'26).
Pour rappel, les plannings familiaux défendent le droit à la contraception et à l’avortement. Ils sont également un lieu d'échanges pour tous les jeunes femmes et jeunes hommes qui souhaitent des conseils sur leur vie sexuelle et sentimentale.