La découverte a semé le trouble du côté des parties civiles, dans l'enquête sur le meurtre d'Alexia Daval. Selon les informations du Parisien, ces dernières ont remarqué, en feuilletant le dossier d'instruction, qu'un ADN féminin non-identifié présent dans ce dossier était celui de la mère de Jonathann Daval, Martine Henry.
Les parties civiles réclament de nouvelles investigations. Cet ADN, extrait à partir d'un cheveu, avait été retrouvé dans le coffre de la voiture du principal suspect, mis en examen, là où il avait chargé le corps d'Alexia. Les parties civiles ont donc alerté les enquêteurs, les avocats de la famille d'Alexia écrivant également au juge pour lui faire part de leur découverte et réclamant de nouvelles investigations.
"L'ADN de ce cheveu et de son bulbe, établi de manière complète par un laboratoire (...) correspond en tout point à celui de Martine Henry", écrit Le Parisien.
L'ADN découvert sur une planche de bois dans le coffre. Toujours selon Le Parisien, ce cheveu "bicolore de 8 cm" avait été découvert sur une planche de bois, qui comportait également les ADN de Jonathann et d'Alexia Daval. Comme le rappelle le quotidien, la mère de Jonathann Daval avait fait l'objet d'un prélèvement lors d'une autre analyse, les enquêteurs cherchant alors à savoir si son ADN était présent sur le drap dans lequel le corps d'Alexia avait été enveloppé.
Dans un courrier consulté par BFM-TV, le beau-frère de Jonathann, Grégory Gay, écrit à son avocat que "le fait que les ADN de Jonathann, Martine et Alexia soient retrouvés au même endroit sur cette plaque de bois nous pose bien évidemment question". Mais, selon l'avocat du mis en examen, cité par BFM-TV, la présence d'un cheveu de Martine Henry est connue depuis des mois.